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La photographie animalière est pour moi une véritable bouffée d'oxygène. Un retour aux sources, aux vrais valeurs de la vie et des sens. Sentir l'odeur de la rosée matinale, voir les premiers rayons du soleil arrosé la lisière des forêts, entendre les premières notes mélodiques de la grive musicienne qui viennent envoûter les lieux, autant de petits details permettant une totale déconnection du monde urbain qui nous entoure. C'est aussi le moyen d'accéder à un monde auquel le grand public n'a plus accès, la pression de la chasse et les activités humaines ayant forcé le monde animalier à vivre caché, à l'abri du regard de tous. Il faut donc être discret, presque invisible, et observer, écouter et découvrir ce monde qui nous entoure et qu'on ne voit pas. Les belles photos sont rares, mais les nombreuses heures d'affût sont souvent récompensées par des scènes de vie qui, même si elle ne finissent pas sur une carte mémoire, restent gravées dans mon esprit. La belle photo étant souvent la cerise sur le gâteau, le résultat d'une bonne connaissance du terrain acquise au fil des sorties, avec toujours d'une bonne dose de chance! Il faut savoir que derrière chaque belle image se cache une histoire, dont seul le photographe présent dernière l'objectif connaît. Vient alors le grand moment, celui que l'on attend depuis plusieurs heures. Là , à travers l'objectif, un renard, un chat sauvage, ou peut être un chevreuil qui s'approche. Droit dans ma direction, il ne m'a pas remarqué. La douce lumière du matin caresse son pelage, juste sa tête dépasse des grandes herbes qui inondent la prairie. Tout est beau, tout est parfait. Je cadre correctement, et déclenche, une fois, pour voir si le bruit de l'appareil ne l'effrai pas. Je retiens mon souffle, mon coeur bat un peu plus vite que d'habitude. Il redresse la tête, regarde dans ma direction quelque secondes, nos regards se croisent dans un moment aussi furtif que magique, puis reprend sa maraude comme si de rien n'était... Voilà , c'est réussi. La photo sera belle, le souvenir magnifique, et aucune perturbation du monde sauvage n'aura été engendré. Voilà , c'est pour ces moments là que lors d'une prochaine mâtiné, je serai de nouveau présent, avec mon appareil et mes jumelles, lorsque les premiers rayons du soleil viendront caressé la lisière de la forêt.
La photographie animalière est pour moi une véritable bouffée d'oxygène. Un retour aux sources, aux vrais valeurs de la vie et des sens. Sentir l'odeur de la rosée matinale, voir les premiers rayons du soleil arrosé la lisière des forêts, entendre les premières notes mélodiques de la grive musicienne qui viennent envoûter les lieux, autant de petits details permettant une totale déconnection du monde urbain qui nous entoure. C'est aussi le moyen d'accéder à un monde auquel le grand public n'a plus accès, la pression de la chasse et les activités humaines ayant forcé le monde animalier à vivre caché, à l'abri du regard de tous. Il faut donc être discret, presque invisible, et observer, écouter et découvrir ce monde qui nous entoure et qu'on ne voit pas. Les belles photos sont rares, mais les nombreuses heures d'affût sont souvent récompensées par des scènes de vie qui, même si elle ne finissent pas sur une carte mémoire, restent gravées dans mon esprit. La belle photo étant souvent la cerise sur le gâteau, le résultat d'une bonne connaissance du terrain acquise au fil des sorties, avec toujours d'une bonne dose de chance! Il faut savoir que derrière chaque belle image se cache une histoire, dont seul le photographe présent dernière l'objectif connaît. Vient alors le grand moment, celui que l'on attend depuis plusieurs heures. Là , à travers l'objectif, un renard, un chat sauvage, ou peut être un chevreuil qui s'approche. Droit dans ma direction, il ne m'a pas remarqué. La douce lumière du matin caresse son pelage, juste sa tête dépasse des grandes herbes qui inondent la prairie. Tout est beau, tout est parfait. Je cadre correctement, et déclenche, une fois, pour voir si le bruit de l'appareil ne l'effrai pas. Je retiens mon souffle, mon coeur bat un peu plus vite que d'habitude. Il redresse la tête, regarde dans ma direction quelque secondes, nos regards se croisent dans un moment aussi furtif que magique, puis reprend sa maraude comme si de rien n'était... Voilà , c'est réussi. La photo sera belle, le souvenir magnifique, et aucune perturbation du monde sauvage n'aura été engendré. Voilà , c'est pour ces moments là que lors d'une prochaine mâtiné, je serai de nouveau présent, avec mon appareil et mes jumelles, lorsque les premiers rayons du soleil viendront caressé la lisière de la forêt.